BAYONNE




Données historiques
Données religieuses
Données militaires
Données juridiques
Données sociales
Archives / Etat-civil
Relevés et liste de toutes les liasses notariales déposées aux Archives Départementales.
Sphère d'influence
Familles célèbres
Généalogies remarquables
Bibliographie
Liens Internet

(page mise à jour le 16/1/2007)


Données historiques


Bayonne, capitale du vicomté du Labourd, restera anglaise de 1152 (mariage de Henri II Plantagenêt avec Aliénor d'Aquitaine) à 1451, date à laquelle elle est rattachée au Royaume de France sous Charles VII.

On lui affectera un nom révolutionnaire PORT-DE-LA-MONTAGNE qui ne sera pas utilisé.

La commune de Saint-Esprit et la paroisse de Saint-Etienne-d'Arribe-Labourd y furent rattachées le 1er mai 1857, alors qu'elles appartenaient aux Landes jusque là (les registres se trouvent aux Archives Municipales de Bayonne).


Données religieuses

L'Eglise Romaine (pour plus de précisions, consultez le site du diocèse duquel nous avons extrait les grandes lignes)

Le diocèse de Bayonne est cité en 1106.

La paroisse principale est la cathédrale Ste-Marie.

Les paroisses St-Etienne-d'Arribe-Labourd et St-Esprit ont été rattachées à Bayonne en 1857

De nombreux couvents existaient à Bayonne:

  • Dominicains : vers 1221-1222, au bourg-neuf (St André)
  • Cordeliers (Franciscains) : d'implantation très ancienne également (dès 1242).
  • Augustins (présents en 1302), Carmes (vers 1246) ...
  • Clarisses (en 1297) à Mousserolles d'abord, puis à l'intérieur de la ville.
  • Cisterciennes (en 1268) à St-Bernard (quartier St-Esprit, qui est rattaché au diocèse de Dax).
  • Visitandines, en 1640, appelées par Mgr Fouquet
  • Capucins, en 1615

Le séminaire de Bayonne :
A Bayonne, plusieurs tentatives avaient échoué (Mgr de Maury, Mgr Fouquet). Ce fut Mgr Druillet (1707-1727) qui réalisa le projet grâce à des legs de généreux donateurs. L'Evêque confia le Séminaire (C’est à dire en donna la propriété) à la Congrégation de la Doctrine de la Foi. Mgr Druillet était janséniste et "appelant" (de la Bulle Unigenitus au Concile Général), les Pères de la Doctrine également. En 1728, le successeur de Mgr Druillet, Mgr de La Vieuxville, interdit aux séminaristes de fréquenter le séminaire. Après des garanties données par le Pères, les séminaristes revinrent, jusqu'en 1774 où Mgr d'Arche les retira et les envoya à Larressore, au Collège fondé par M.Daguerre.

En1806, le Grand Séminaire de Bayonne est réouvert. Mais Mgr d'Astros établit un Séminaire à Bétharram qu'il confie à Michel Garicoïts. En 1831, les séminaristes reviennent à Bayonne.

Après les problèmes dus à la séparation de l'Eglise et de l'Etat, la construction du Grand Séminaire commencera en 1914 et les séminaristes en prendront possession en 1919.

Redécoupage du diocèse
Le diocèse de Bayonne, érigé en vertu du Concordat du 15 juillet 1801, comprend les départements des Basses Pyrénées, des Landes et des Hautes Pyrénées. Il en sera ainsi jusqu'en 1822 où un aménagement du Concordat crée de nouveaux diocèses. A partir de là celui de Bayonne comprendra uniquement les Basses Pyrénées (anciens diocèses de Lescar et Oloron).

Les paroisses et églises anciennes sont :

  • Sainte-Marie (Cathédrale)
  • Saint-Esprit
  • Saint-Etienne
  • Capucins

Jusqu'en 1803 il n'y a eu à Bayonne qu'une paroisse: celle de la cathédrale Notre Dame ou Sainte Marie, avec une succursale au Petit Bayonne dans l'église des Capucins.

Les paroisses et églises modernes sont :

  • Saint-André
  • Sainte-Croix
  • Saint-Amand
  • Saint-Léon-de-Marracq

La paroisse Saint-André a été créee en 1803 (église des Capucins). Devenue trop petite, elle a été remplacée par l'actuelle église Saint-andré bâtie de 1856 à 1862.


Le protestantisme :
Le Protestantisme est attesté à Bayonne dès 1546 sur un document faisant état d'hérétiques. En 1563, le corps de ville admet un huguenot dans son conseil municipal. Sous Jeanne d'Albret, il y eu près de 90 temples en Béarn et Pays Basque mais le protestantisme ne s'implanta pas bien dans les provinces basques.Sous Heni IV se forment une église et une école autour du pasteur Romatet, qui existe encore jusqu'en 1630 (pasteur Lafite-Solon). En 1685 (révocation de l'édit de Nantes), la communauté se disperse. Les protestants se cachent, n'ont plus d'état civil et enterrent leurs morts hors cimetière, c'est l'époque dite de "la vie au désert". En 1787 (édit de tolérance) réapparait une activité avec l'arrivée de protestants des Pays-Bas, Allemagne, Angleterre, Suède,qui constitueront un noyau sur lequel vont se greffer des protestant venant du Béarn. Dès cette époque apparaissen des grandes familles protestantes de Bayonne : Maze, Cazalis, Destandau, Vidal, Laclotte...Il n'y a pas de lieu de culte et les pasteurs viennent du Béarn. En 1821, la "Société Continentale de Londres" envoie le pasteur évangéliste Henri Pyt, d'origine suisse, qui restera 8 ans à Bayonne. Une salle sera louée place d'armes (emplacement actuel des Galeries Lafayette) qui restera un lieu de culte pendant 25 ans. Elle fut ouverte le 23/12/1821 en présence du pasteur Gabriac, président du consistoire, du comissaire de police représentant l'Etat, d'un représentant du maire et de représentants catholiques et israélites. En 1823 on compte 139 protestants à Bayonne, 27 à Saint-Esprit et 13 à Ondres. En 1832 l'église locale de Bayonne est reconnue et son pasteur est logé par la commune et payé par l'état. En 1842, un terrain est cédé au conseil presbytérial, et c'est en 1846 que les travaux du futur temple commencent. Il sera inauguré le 20/06/1847 en présence de la plupart des pasteurs du Béarn et du pasteur Pédezert de Bayonne. Ci après la liste des pasteurs de Bayonne jusqu'au début du 20°:

  • 1821-1830 Henri Pyt
  • 1830-1830 Jacquier
  • 1830-1841 Henri Conduzorgues (venant du Gard)
  • 1841-1847 Jacquier
  • 1847-1850 Jean Pédezet
  • 1850-1890 Joseph Nogaret
  • 1890-1899 Henri Guex
  • 1899-1910 Edgar Monod

Une conséquence (indirecte) du Protestantisme sera la modification des limites du diocèse de Bayonne. En 1566, les archiprêtrés du sud, Fontarabie, Oyarzun, Aranas, Cinq Villes et Baztan, sont rattachés à Pampelune afin qu'ils ne soient pas contaminés par le Protestantisme. Le Pape va entériner le fait malgré les protestations de l'Evêque de Bayonne.

L'Eglise Réformée de France est en France l'église protestante historique, d'obédience Calviniste.


La communauté juive :
La présence d'une très ancienne communauté israelite à Saint-Esprit dès le XVI° siècle est exceptionnelle.
Le fonds des archives Israélites du consistoire de Bayonne a été versé aux Archives Municipales de Bayonne.

Les Temples de la Nation Juive de Bayonne
(d'après "Histoire des Juifs de Bayonne" par Henry LEON)

  • Le temple du Fort, premier temple officiel en 1750, installé par les Israélites à Saint-Esprit.

Etant donné qu'il suffisait d'être dix Israélites pour former le nombre de Minian, et se réunir pour prier dans diverses maison, on peut considérer comme "Temples" les locaux suivants qui s'ouvrirent à la prière :

  • Le temple de Guedes (Moïse Guedes, originaire d'Amsterdam)
  • Le temple de la rue des Jardins (actuellement 49, rue Maubec), le Sieur Moïse Brandam faisant fonction de "Hasan".
  • Le temple Alexandre (maison appartenant à Mr. Alexandre)
  • Le temple de Jean d'Amou (Mr Mardoché Fonséca en était l'âme)
  • Le temple de Brandon, synagogue d'une certaine importane, occupait le 3eme étage de la maison appartenant à Mme veuve de Salomon Péreyra Brandon, 22 place Saint-Esprit. On le fermera le 28 août 1872.
  • Le Grand Temple, actuelle synagogue, rue Maubec fut inauguré le dimanche 24 Septembre 1837
Quelques éléments consultables :
  • "B. 1725-1773 déclarations des circoncisions
  • NMD 1751-1788 et 1808 juifs ,
  • déclaration des noms juifs espagnols et portugais
  • registre de la population juive portugaise et espagnole,
  • Décès juifs portugais et espagnols de 1788 à 1792
  • Registre des transcriptions de déclaration de nom et prénom des juifs résidants à Bayonne en application du décret impérial du 28/7/1808

 

 

 

La sorcellerie :
Au début du XVIle s., c'est le problème de la sorcellerie qui agite Bayonne et le Pays Basque. Le phénomène est perceptible surtout au Labourd. Les populations locales qui voient arriver des "étrangers" suite aux expulsions des Juifs d'Espagne et du Portugal les regardent de la même façon que les "bohémiens" qui s'installent là. S'ensuivent des dénonciations en sorcellerie, telle celle qui provoquera la lapidation d'une femme à Saint-Jean-de-Luz.. En 1609, le bailli du Labourd demande à Henri IV de désigner des commissaires pour nettoyer le Labourd de ses sorcières. Le Parlement de Bordeaux va désigner Pierre de Rostéguy, dit de Lancre, qui va se charger de la besogne. Tout ce qui se dit ou est dit sorcier est envoyé au bûcher. Les prêtres n'y échappent pas. Mgr d'Echaux, évêque de Bayonne, trouvera qu'on allait trop loin. Peu à peu les choses s'apaisent, grâce surtout à deux missionnaires envoyés par le P. Coton, qui appliquent le pardon et la miséricorde plutôt que la torture à ceux qui se déclarent ou qu'on déclare coupables.


 

Données militaires

Bayonne est une place-forte depuis le moyen-âge.

Parmi ses faits d'armes, il faut rappeler que la place de Bayonne investie en décembre 1813 par les Alliés (Anglo-Hispano-Portugais) commandés par Wellington a soutenu un blocus défensif de 64 jours, de mars à mai 1814, sans capituler.

Les places militaires sont :

  • le château-vieux (depuis le VI° siècle)
  • le château-neuf (depuis le XIII° siècle, arsenal et caserne Ste-Claire)
  • la citadelle

L'hôpital militaire est cité dans de nombreux actes.

Bayonne fut le siège du Quartier général de la 11ème Division territoriale, de 1790 à 1800, puis de 1808 à 1813 et enfin de 1848 à 1852. Elle est alors devenue le Q.G. de la 13ème Division jusqu'en 1871, puis de la 36ème division jusqu'en 1914.
N'oublions pas le 49ème régiment d'infanterie de ligne qui y tint garnison de 1872 à 1914 et se signala à Verdun en 1916 et à Craonne en 1917. Le 34ème régiment de ligne en garnison à Bayonne de 1868 à 1877 s'illustra pour sa part à Bazeille le 1er septembre 1870.

Données juridiques

Bayonne faisait partie de la sénéchaussée des Lannes sous l'ancien régme. Depuis 1800, c'est un chef-lieu d'arrondissement des Pyrénées-Atlantiques (ex Basses-Pyrénées). C'est aussi le siège d'un tribunal de première instance.

Données sociales

Liste des 32 corporations de Bayonne en 1787 avec le nombre de maîtres entre parenthèses (extrait d'un ouvrage de M. Hourmat):
  • Tonneliers (106)
  • Tilloliers pêcheurs (78)
  • Marchands merciers, drapiers, épiciers (44)
  • Tailleurs (42)
  • Boulangers (40)
  • Braymans ou rouleurs de vin (39)
  • Perruquiers (34)
  • Charpentiers de maison (32)
  • Cordonniers (30)
  • Tisserands (30)
  • Charpentiers de navire (29)
  • Menuisiers (29)
  • Faures-forgerons et serruriers (26)
  • Gabariers ou galupiers (25)
  • Portefaix de sel (24)
  • Maçons (21)
  • Meuniers (20)
  • Cordiers (18)
  • Savetiers (15)
  • Taverniers (12)
  • Orfèvres (12)
  • Boutonniers (10)
  • Ecrivains et mathématiciens (10)
  • Apothicaires (9)
  • Tourneurs et poulieurs (9)
  • Vitriers (9)
  • Chapeliers (5)
  • Chaudronniers (5).
  • Les Calfats et les Voiliers dépendaient de L'Amirauté.
  • Les médecins et chirurgiens étaient aussi groupés en corporations.

(cette rubrique sera complétée)


Archives / Etat-civil

Les Archives Municipales de Bayonne possèdent les registres communaux et d'état-civil de Saint-Esprit, Saint-Etienne-d'Arribe-Labourd et Bayonne. Ils sont consultables sur microfilm pour la période pré-révolutionnaire et sur originaux pour le reste du Lundi au Vendredi (10h-12h 13h-18h prendre rendez-vous pour les microfilms).

Les microfilms : 5MI102 R1 à R52

On y trouve notamment :

  • des actes relatifs à la communauté israelite au 18° siècle.
  • Saint-Etienne-d'Arribe-Labourd 1622 à 1795
  • Saint-Esprit 1790 à 1857
  • Bayonne 1586 à 1891

A noter plus particulièrement le "Registre des familles" qui regroupe par ordre alphabétique puis chronologique, tous les actes (BMS) concernant Bayonne pour la période pré-révolutionnaire.

Les archives de la Chambre de Commerce et d'Industrie peuvent aussi être une source d'informations intéressantes.


Sphère d'influence

De par sa situation géographique, Bayonne est un centre de brassage important depuis des siècles :

  • port fluvial sur l'Adour et la Nive, d'où de nombreux échanges avec le pays basque intérieur, les landes et le bearn.
  • port maritime avec des liens historiques forts avec l'Angleterre
  • voie de passage vers l'Espagne
Les villes mitoyennes ou très proches sont :
  • Anglet
  • Biarritz
  • Saint-Pierre-d'Irube
  • Mouguerre
  • Boucau
  • Tarnos

Familles célèbres

(cette rubrique sera complétée)

Généalogies remarquables

(cette rubrique sera complétée)

Bibliographie

  • Noms de lieux et de personnes à Bayonne, Anglet et Biarritz au XVII° siècle, de Hector Iglesias, editions Elkarlanean (Donostia)
(cette rubrique sera complétée)

Liens Internet


Ville de Bayonne


Musée Basque et de l'histoire de Bayonne

Les amis du Musée Basque


Site des amis de la rue d'Espagne


Liste des maires

Monument aux Morts


Bayonne sur GenCom